Ouverte de 9h à 19h.
Cette église, orientée au sud, fut précédée d’une église du XVe siècle, face au château, qui devint temple protestant au XVIe s. Puis, délabrée, elle fut détruite. Seul vestige : le clocher (restauré) qui fait aujourd’hui corps avec le Parlement de Navarre.
Au XIXe siècle, une plus grande église fut édifiée non loin de là.
De style néogothique, elle fut consacrée en1871. Bâtie en forme de croix latine par l’architecte Emile Boeswillwald, elle rappelle le style gothique du XIIIe siècle mais on y trouve aussi d’autres influences : le maître- autel est couvert d’un ciborium de style byzantin, fait d’une calotte en cuivre doré reposant sur quatre fines colonnes de marbre blanc.
Plusieurs tableaux ornent les murs, dont une grande Résurrection de Eugène Devéria. Les vitraux sont le fruit de la collaboration de Louis Steinheil avec E. Boeswillwald : voir les deux rosaces des transepts, dédiées l’une à Marie, l’autre à St Martin.
Ouverte de 8h à 18h
De style néogothique cette église est inspirée des plans de Chartres ou Saint Denis. Orientée au nord elle fut construite sur l’emplacement de l’ancienne chapelle d’un couvent de Cordeliers (Franciscains). Devenue église paroissiale en 1803, elle fut inaugurée en 1867. Cette église est dédiée à St Jacques le majeur : Pau se trouve en effet sur la voie jacquaire d’Arles à Com- postelle. On découvre ce saint dès le porche sur les tympans (Atelier St Hilaire de Poitiers), sur un vitrail à droite en entrant dans l’église, ainsi que, dans le chœur, sur les baies du niveau supérieur. Le décor intérieur peint présente lui aussi, dans l’abside, des toiles marouflées retraçant la vie de Saint Jacques, signées Henri Morisset, peintre parisien.
Dans le transept, des toiles marouflées du peintre béarnais Joseph Castaing forment un triptyque dédié à la Vierge en gloire.
Les vitraux sont signés de Emile Thibaud maître verrier de Clermont-Ferrand, excepté Ste Cécile et Ste Agnès, œuvre des frères Mauméjean.
Les stalles et la chaire sont attribuées au maître ébéniste palois Mignou sur des
dessins de l’architecte Emile Loupot. L'orgue de tribune a été réalisé par Joseph Merklin en 1872 et électrifié en 1976.
C'est la plus ancienne église de Pau. À l’origine, cet édifice de style baroque devait être la chapelle principale du collège royal des jésuites jouxtant celui-ci.
La construction commença en 1679 par la façade qui, bien que moins riche dans son décor, peut rappeler l’architecture baroque des églises Saint-Roch et Saint-Paul Saint-Louis de Paris. Mais la Compagnie de Jésus fut dissoute en 1763 par Louis XV. Avec la Révolution, l’édifice commença une lente dégradation, devenant réserve de bois puis de charbon, magasin à fourrage, cour de récréation du lycée, ou encore manège à chevaux.
Ce n’est qu’en 1848 que les travaux reprirent, jusqu’en 1851, avec l'installation du maître autel provenant de la chapelle intérieure du lycée (anciennement des Jésuites) et datant de 1654. L’église fut officiellement affectée au culte le 11 novembre 1851 comme annexe de St Martin.
36 Avenue de l'église Saint-Joseph
Ouverte en après-midi
Cette église (M.H.) surnommée « le petit Montmartre » est l’œuvre de l’architecte Jacques Laffillée, gendre du maréchal Joffre. Elle fut inaugurée en 1935.
Le style romano byzantin de Saint Joseph allie à la fois tradition, de par son architecture qui rappelle les églises byzantines comme Sainte Sophie de Constantinople, ainsi que des églises romanes comme Saint-Front de Périgueux, et la modernité par les matériaux qui la composent (béton, ciment armé).
La mosaïque située au fond du chœur a été réalisée par les frères Mauméjean.
Ouverte de 15h à 17h
Elle fut construite en l’honneur de Notre-Dame de Lourdes, de 1921 à 1929. Haut d'une cinquantaine de mètres, le clocher fut érigé en 1936. Elle est d’inspiration romane revue et corrigée à la mode géométrique des années 1930. Le carillon possède dix cloches.
Les Vitraux signés Maumé-Jean, sont à dominantes bleues et rouges.
Les sculptures, y compris la Vierge et l’Enfant en haut du clocher, sont dues à Ernest Gabard, ainsi que le Chemin de Croix, joyau de cet ensemble : seuls les visages, les regards et les mains expriment le drame de la Passion du Christ.